Claude,
Dernière de tes belles-filles, je n'ai connu que tes 10 dernières années.
Je t'ai toujours vu serein et heureux, entre ballades à cheval, piscine, jeux sur internet et voyages dans les mers chaudes.
Tu étais aussi attentif aux autres.
A propos de Léa, tu m'as dit, avec tendresse à sa naissance,« elle a la petite tête de Hugo », puis l'ayant gardée un après midi, « elle connaît son plaisir ». Plus tard, à ses 3 ans, « elle sait ce qu'elle veut ».
Tu as mené ta vie en appréciant les plaisirs de la vie. Jusqu'aux derniers jours, nous jouions à la belote ; en rêve, tu faisais des chevauchées en forêt ou des plongées sous les tropiques.
Jamais tu ne t'es plaint de ton sort au Tamaris. Lorsque nous venions te voir le dimanche, tu demandais à l'aide soignante, « Puis-je avoir d'autres cafés, j'ai des invités ? ». Léa en avait conclu, « Papi Claude est bien au Tamaris, il a des serviteurs ».
Ton courage et ta dignité nous ont donné une belle leçon de vie.
Merci, Claude, pour nos moments heureux ensemble.
Christine
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